[ Magma - Attahk ]

Attahk débute par « The Last Seven Minutes », un rock de toute beauté porté par une batterie à couper le souffle, sautillante, puissante. Puis les chœurs arrivent, avec ces quelques notes de piano magiques. Et le chant ! Ce morceau alterne plusieurs rythmes, Vander breakant où il veut, quand il veut.. Notez la montée de chœurs magistrale vers 02:24 qui se finit en roulement incroyable ! Dingue ! Au milieu de la chanson, on change de direction, et on part dans un rythme plus lent, privilégiant le les chœurs, avec cette boucle sans fin, qui se finit en coup de tonnerre.


Spiritual est un Gospel inattendu de la part de Magma. Un poil répétitif, mais bon, avec Magma, répétition / régularité / obsession / transe se confondent. Des chants sympas, mais le morceau qui suit est plus intéressant : Rindë. Vander au grand piano, tandis que le chœur s’envole tout doucement, de plus en plus haut, jouant sur plusieurs notes, explorant quelques sonorités, et puis, et puis, nous arrivons au fameux Liriïk Necronomicus Kaanht.

Un morceau étrange mélangeant funk, rock et chant dans tous les sens. La voix imite une sorte de Kazooie, tandis que la basse, très présente, comme un battement de cœur, nous suit toujours. Au premier tiers, le morceau s’accélère, et devient encore plus fort, plus sautillant, un peu comme pour The Last Seven Minutes. Au final, le morceau s’emballe, la Basse percute si bien sur ce titre…


Maahnt démarre la deuxième face, avec cette basse incroyable, et ce jeu au clavier. Vander chante apparemment un combat entre le « Sorcier et les Forces du Mal ». Pleins de sons, comme des rots, des interventions au clavier, et puis, le morceau monte, et nous arrivons au plus intéressant : une ambiance triomphale à partir de la deuxième moitié du titre ! Les cuivres sont ici très présents. Un morceau d’enfer.

Dondai, qui arrive juste après, est un morceau qui me laisse toujours un peu froid, malgré son coté sympa, cette douceur qui en émane. Nono, qui termine l’album, est très intéressant. Sur un motif de basse tout simple, la batterie démarre, le piano joue un rythme en boucle typique de Magma. Vander chante « Nono » de façon plus grave, plus sérieuse, tandis que les chœurs viennent au fur et à mesure, de plus en présents, pour ensuite arriver au refrain magique !

Puis, surprise, le morceau change juste avant la moitié, avec un solo de clavier assez rigolo. Les chœurs repartent, tout s’emballe, puis on retombe au refrain d’avant, mais poussé encore plus en avant. Nono se finit dans cette ambiance à la fois de bonheur (refrain) mais aussi pesante (couplet).





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