[ Selling England by the Pound ]

Dancing with the Moonlit Knight ouvre cet Album avec une Beauté Simple : Ouverture toute en Voix, venue de la Guitare, puis du Piano, le tout avec un Naturel déconcertant. C’est un Magnifique, j’vous jure… On sent une certaine Tristesse dans les Paroles, le tout devenant de plus en plus fort, comme un Récital : « Time goes by, it’s the Time of your Life ».


Puis un Rythme plus clair vient, on sent déjà que le Groupe prépare quelque chose, vu les Albums Précédents, ça ne peut que partir en Tourbillon, et c’est ce qui se passe « The Captain leads his Dance right on through the Night ! Join the Dance ! Dancing out with the Moonlit Knigh, Knights of the Green Shield Stamp and Shout ! »

Sur un Riff bien Puissant qui gratte bien, quelques Nappes de Synthé, quelques Plages de Guitare, et surtout ce Rythme Fou, vraiment beau, avec ce décalage entre la Batterie Rapide et le Synthé Calme ! Passage Sublime à 03.47 ! There’s a fat old Lady outside the Saloon ! Le Morceau continue toujours sur sa Lancée Rapide, puis finit tout en Douceur avec cette Atmosphère Ethérée Etrange, où sont mêlées Flûte, Piano et Guitare, comme des Lianes.

Ce Morceau est vraiment très bon, c’est Genesis en Grande Forme. En Concert, Gabriel montre un Nouveau Costume, celui de Britannia, symbolisant l’Angleterre vendue à l’Argent.

Une Atmosphère plus pesante arrive alors, puis… un Rythme sautillant, guilleret, pour le Morceau « I Know What I Like » Rigolo, et avec un Refrain facile à mémoriser, idéal pour… un Tube Pop ? Ce fut leur Premier. Batterie qui s’amuse, Gabriel qui chante « Nanaaa naana… » Le Groupe laissant souvent le Public chanter. Gabriel porte son Chapeau Capucine lors de ce Morceau. Si vous avez le Temps, Téléchargez cette Chanson, puis « Loser » de Beck. Y a pas comme un souci ? C’est voulu ? Je sais pas !




Firth of Fifth nous montre un Tony Banks au Piano, jouant un Air « Juste », ne pianotant pas comme un Fou comme un Keith Emerson, mais touchant les Notes « justes », menant à une Ambiance plus pesante, dès que Gabriel se met à chanter. C’est un Titre assez Lent, avec une Ambiance plutôt planante, mais qui varie souvent avec des Passages lourds, pour ne pas dire Lourdaux lorsque Gabriel chante.

Les choses sont tout de suite plus Amusantes dès que c’est Instrumental, avec ce Duo Flûte / Piano Merveilleux de Complicité, puis le titre décolle véritablement avec l’Arrivée de la Guitare, tout en Virevoltements ! Batterie roulant, roulant, puis on arrive à un Passage typiquement Genesisien : laissant libre court à l’Improvisation (lors des Concerts) la Guitare de Hackett tient le Premier Rôle, et c’est Foutrement Beau, Nom d’une Pipe. Gabriel revient à la Fin pour la Conclusion.


More Fool Me est une Ballade à la Guitare chantée par Phil Collins. Je zappes. The Battle of Epping Forest est un Morceau HYPER Bizarre, avec des Paroles trop trop trop compliquées pour une Musique qui l’est encore plus. Dommage ! Par contre, il y a ici et là de très Bonnes Ambiances. After The Ordeal est un Instrumental de toute Beauté, qui poursuit la Veine du Duo entre le Piano et la Guitare.


The Cinema Show est le Sommet de l’Album avec le tout Premier Titre. Dans ce Log Morceau, le Groupe développe une Histoire à la Roméo et Juliette dans la Première Moitié, puis un Voyage Progressif dans la Deuxième. Gabriel chante des Paroles douces, innocentes, sur un tapis de Cordes Ultra-Beau par Steve Hackett. A la Fin du Deuxième Couplet, on décolle sans plus attendre vers une Ambiance Optimiste, me rappelant celles de Yes dans Close to the Edge.

La Guitare se promène un peu partout, la Batterie trottine, c’est que du Bonheur. La Flûte n’est pas en reste (elle est très présente sur cet Album) et s’arrête lorsque commence le Passage « La lalalalaaa… » qui inaugure ensuite un retour vers le Passage Optimiste ou Hackett se promène là où il na pas encore été. Beau, Beau, Beau !

Tout cela nous mène à la Deuxième Partie, Véritable Feu d’Artifice Instrumental dans lequel les Claviers ont la Part Belle, bien évidemment. Ecoutez la Version sur le Live « Seconds Out » avec Bill Bufford (Batteur sur Close to The Edge, puis chez King Crimson) à la Batterie, en duo avec Phil Collins, c’est une Pluie de Beauté, planante, prenante, dansante. Inutile de dire que c’est ma Partie Préferée de cet Album.

Enchaînée à la Fin de ce Morceau, il y a « Aisle of Plenty », qui conclut l’Album en reprenant le Motif du tout Premier Morceau, et dans lequel Gabriel déclame des Prix d’Articles sur un Marché. Selling England by the Pound est très représentatif dans sa Globalité si vous voulez vous faire une Idée de Genesis Période Gabriel.


Après cet Album, le Groupe prend une Petite Pause. Gabriel décide que le Temps n’est plus aux Histoires Fantaisistes, et décide de faire un Album Sérieux, un « Concept Album ». Ce sera « The Lamb Lies Down On Broadway », racontant l’Histoire de Rael (pas l’Escroc, un autre), un Jeune Porto-Ricain, embarqué dans un Voyage Mystico-Lyrique dans les bas-Fonds de New York… ou dans sa Tête ! Un Double Album plus tellement « Progressif », mais Diablement Rock’N Roll, comme Tommy ou Quadrophenia des Who. C’est à la Suite de The Lamb Lies Down On Broadway que Peter Gabriel quittera Genesis. Avant de découvrir The Lamb, j'ai voulu savoir à quoi ressemblait Trespass, leur Premier Album.


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[ 3 Septembre 2004 - E-Mail ]