Le
but de cette page est de partager tous les petits détails que
vous n’avez peut-être pas vu, et aussi de me faire part
de ce dont je suis passé à coté, ce qui serait
hyper sympa. Si vous n’avez pas vu le film dont parle cette
page, votre plaisir risque d’être gâché,
alors pendant qu’il est encore temps, partez ! (Et allez voir
le film.) |
Il y a de nombreux endroits, que je me propose de vous faire visiter.
Je m’aperçois en y repensant que pas mal de ces endroits
proviennent de films fantastiques, d’épouvante ou d’horreur.
Rigolo. Sur cette page, je causerais de Massacre à la Tronçonneuse,
qui contient des décors intéressants. |
Ce que j’aime dans ce film, c’est la totale sensation de solitude ainsi que le soleil de plomb qui pèse sur tout les personnages, que ce soit les jeunes qui se séparent et se perdent les uns après les autres comme Leatherface qui ne sait pas communiquer autrement que par sa tronçonneuse (avec en plus ses grognements ignobles lorsque Kirk le rencontre derrière l'escalier), le type un peu handicapé de la station-service qui n’arrête pas de regarder le soleil, la route que l’on ne voit qu’au début et à la fin, longue, droite, déserte, la maison complètement isolée au milieu de nulle part, Franklin lui-même étant seul cloué sur son fauteuil roulant, à la merci des camions passant à coté de lui alors qu'il se soulage. Et ce ciel si parfait, avec ce silence quelquefois troublé par un groupe electrogène ou une tronçonneuse. |
Dès
le début, tout indique que le «destin» implacable
va tomber sur les personnages. C’est tout bête, un tatou
mort, sur le dos, sur la route, regardant droit dans les yeux un soleil
filmé à travers un filtre. Autour du soleil,
tout est noir, ça sent la mort. Derrière le tatou, on
voit en flou le van qui passe à coté… Il y a aussi
l'horoscope de Sally. |
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Puis le van traverse l’espace de gauche à droite, comme le déroulement du film (ou d'une vidéo, d'une chanson), qui a un début, un milieu, et une fin. D’ailleurs, le van arrive par la gauche, l’auto-stoppeur monte, et on repart sur la droite. Tout celà avec encore, le soleil qui regarde. L’arrivée à la maison des parents de Franklin, remplie de trucs bien glauques : moustiques s’affolant dans un recoin, os, plumes, et ce n’est encore rien comparé à la maison familiale et ce fameux salon richement décoré avec cette poule enfermée dans une cage suspendue, un squelette de bébé, et ces dents partout, partout, partout, parmi les plumes. La scène de la découverte de cette pièce est tout simplement traumatisante. |
Ce
film sent réellement mauvais. On sent que les personnages sont
sous une chaleur accablante, ils passent devant des abattoirs, ça
sent la mort tout partout, la chair brûlée... J’ai
la version vidéo avec le doublage complètement allumé
(l’auto-stoppeur est magistral) qui a malheureusement été
refait pour l’édition DVD. |
Ci-dessous, l’arrivée près de la terme précédant la maison familiale. Du land-art sympathique, avec un symbole intéressant : la montre transpercée d’un clou. Le temps s’est arrêté ici, et l’auto-stoppeur le prouve dans la séquence du van ou il explique que les nouveaux appareils pour tuer les vaches ne valent rien, rien de tel que la bonne vieille masse ! Autre land-art avec les boites de conserves suspendues à l’arbuste, imitant le bruit des cloches de vaches ? Peut-être. Aucun bruit dans les alentours, à part le groupe electrogène. Pleins de carcasses de voitures... On devine que leurs propriétaires ont fini en barbecue quand on voit le film pour la deuxième fois. |
Le plan séquence merveilleux lorsque Pam décide de se lever de la balancelle pour entrer dans la Maison... Il y a pas mal de travellings dans ce film, mais celui-ci est le plus réussi, la camera passant littéralement sous la balancelle pour accompagner Pam en contre-plongée vers la maison. C’est un véritable tableau. Le ciel bleu et blanc, la maison blanche et verte qui se rapproche, Pam rouge et chair, tout est là, pour moi on atteint là une sorte de perfection visuelle renforcée par l’attente et le suspense : on sait que Pam va se faire charcuter, on ne veut pas qu’elle y aille, mais elle y va. |
Ci-dessous, la marque du démon, selon Franklin, lors du passage ou il stresse à mort. Pendant ce temps, celui dont je ne me souviens pas du nom cherche Pam et Kirk, ce qui nous donne ces plans merveilleux de coucher de soleil sur fond de cymbales rappelant Pink Floyd à Pompéi (le morceau A Saucerful of Secrets) tant c’est proche visuellement et musicalement. |
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Pour finir, encore quelques plans superbes, la course poursuite de Sally sur le chemin de la libération menant à la route qui la sépare ensuite de l’auto-stoppeur de façon nette et brutale. Et puis cette danse de rage de Leatherface seul sur la rRoute, faisant tournoyer sa tronçonneuse. Sublime. |
Maintenant, quelques liens intéressants pour en savoir plus. C’est en Anglais. Sur ce merveilleux site, vous trouverez pleins de photos des lieux où a été tourné le film. Il y a même une vue aérienne de l’endroit où se trouvait la maison (elle a été déplacée) avec le chemin menant à la route de la fin. Beaucoup de photos de tournage sont aussi sur le site, et elles valent le coup d’œil. Attention, c’est aussi rempli à craquer de fans transis déguisés en Leatherface, d’un type qui a racheté le masque original pour un peu moins de 10.000 dollars, d’une autre qui a récupéré la portière du camion Black Maria que Leatherface abîme à la fin, un autre a récupéré la lampe torche de Franklin… Pour d'autres captures de bien meilleure qualité, j'ai fait une page avec le Bluray, que vous pouvez voir en cliquant ici. |