On n’aime pas Offspring, on n’aime pas Assassin, hop ! Pas de Rock, ni de Rap, c’est que je n’aime aucune Musique alors, puisqu’il est bien connu que dans la très grande Histoire de l’Humanité, en matière de Musique, on ne trouve que du Rock ou du Rap. Plutôt que d’essayer d’intéresser l’Espèce d’Individu Glauque qui vous dis ça en lui sortant des exemples, en proposant d’autres Styles ou Genres ou Catégories, je dis rien, j’attends qu’on me sors la sempiternelle phrase qui me donnes des vapeurs : « Et toi, t’écoute quoi ? »... Il suffit de répondre « Autre Chose » !

Oui, je sais, c’est mesquin, mais j’aime bien provoquer un semblant de démarrage de tentative d’imagination dans le Camp Adverse. Qu’est-ce qu’ « autre chose » hein ? Et bien tu réfléchis mon grand, tu tries tes Chaussettes par Ordre Croissant et tu va jouer au Royaume de la Réflexion. Tu ouvres un Dictionnaire (« Un quoi ? Wouah t’es un intello toi ! ») et tu va voir à Musique, ça commence par un M, et là tu t’amuses à chercher tout le reste qui forme l’« autre chose ».

Autre sujet de rigolade : le fait d’écouter des Musique variées. En général, chez les Sujets Flasques qui se vantent d’être « ouverts d’esprit » ça donne Rock, Pop, mais aussi Hard, et pourquoi pas Hardcore. Du Rock, quoi. Ouvert d’Esprit ? Et ma Main dans ta Gueule ? Bon d’accord, il y a beaucoup à fouiner dans tout ça, mais on est toujours sur la même branche, non ? Ca ne serait pas rigolo d’aller sautiller sur d’autres branches ? Et de grimper le long du tronc, ou explorer les racines ?

Ne pas dire qu’on écoute de la Musique Classique, sinon on passe pour un Intello. Ne pas dire qu’on écoute du Jazz, sinon on passe pour un Intello. Ne pas dire qu’on écoute du Funk ou de la Soul, sinon on vous ressort Austin Powers et son « Groovy Baby » qui mérite un déplacement latéral de ma main en diagonale vers ta Gueule. Ne pas dire qu’on écoute de la Musique de Jeu Vidéo, sinon on vous ressort « Bip-Bip-Bibibip » qui mérite cette fois-ci un aller et retour vif.

Bizarrement, aucune réaction concernant le Gospel. Etrange, et Merveilleux ! Aucune réaction concernant les Musiques de Films non plus, puisque c’est un Domaine trop varié. A part quelques cas qui confondent Compilation de Chansons (Pulp Fiction et sa BO « Je récupère tout, mais c’est un Hommage hein, je pompe partout, mais c’est un Hommage hein, je copie pas puisque c’est un Hommage » voir aussi Kill Bill, même histoire que ces innombrables Compilations maquillées en BO…) et Musique de Film à part entière écrite spécifiquement dans le but du Film (Akira).

C’est admirablement grotesque. Lorsqu’on veut connaître quelqu’un, on lui demande quelle Musique il écoute. Je me demande ce que ça serait si la Musique n’existait pas tiens. On écoute tel Style de Musique, donc on s’habille en conséquence, comme les Acteurs de ce Style de Musique, puis on va dans des Soirées du même tonneau… Tout cela est bizarre à concevoir lorsque la Musique a une Valeur avant tout intime dans votre tête. On écoute de la Techno, donc on est forcément drogué aux Extasy, on écoute du Punk donc on est Anarchiste bourré en permanence avec une Epingle à Nourrice, on écoute du Classique donc on est chiant, on écoute du Funk donc on est un « Lover ». On écoute du Gothique donc on est triste, on écoute du Rock Progressif des Années 70 donc on déteste les trucs simples. Tissu de Conneries. On écoute Bjork donc on est un Type Bizarre qui est à fond dans l’Indépendant, le Trip-Hop et autres Djeunzeries. On écoute Marilyn Manson donc on se mutile la Gueule. On écoute Bob Marley donc on met de la Fumée qui fait Rire dans ses Poumons. On écoute Billy The Kick donc on mange des Champignons.

Un Passage repris du Site sur les Gothiques : « Pour des personnes pas très fut-fut, on est à l’image de ce que l’on crée. Je prends l’exemple de la musique, que m’a judicieusement soufflé Stéphane lors d’une Conversation MSN Messenger très houleuse. La Musique a une place très très très importante, bizarrement. Bon d’accord, c’est vrai que pour connaître quelqu’un, engager une conversation, c’est une bonne voie. Là où ça se gatte sérieusement, c’est quand on a affaire à une personne brutale : la musique qu’on écoute sera notre carte d’identité, le tout suivant les stéréotypes implantés au fond de la cervelle moite et flasque de cette même personne. L’argumentaire sera invariablement le même : « et toi, sale con, kess ke t’ecoutes ? »