Sur cette Page, je vais vous parler de King Crimson, Van Der Graaf Generator et Rock Bottom, de Robert Wyatt. J’étais en Seconde, et un Ami me passe un CD Best-Of de King Crimson. Dedans, 2 Titres retinrent mon attention : Thela Hun Ginjeet, et « In The Court of the Crimson King », tiré de l’Album du même nom. Je m’empressais de trouver l’Album, et je découvris un Monde Etrange. King Crimson, c’est… particulier. Vous pouvez trouver une très Bonne Description en cliquant sur ce Lien qui vous enverra sur une Page où en bas figure un Texte de Nanja Monja, Docteur ès Crimson.

[ King Crimson ]

J’ai été un chouia déçu par l’Album « In The Court of the Crimson King », sans doute car je pensais retrouver l’Ambiance du Morceau-Titre sur tout le Disque. Et non, King Crimson a pondu là un Album Etrange. Le Morceau 21st Century Schizoid Man est une très Belle Ouverture, avec de Beaux Cuivres donnant la Réplique au Riff Fameux, très Théâtral, qui accompagne ce Titre où la Voix de Greg Lake, bizarre, ne me fait pas beaucoup d’effet.

Une Ballade à la Flûte, « I Talk to the Wind », vient après. Sympa, cette Chanson est bien placée entre 2 Morceaux bien Typés, et offre un Interlude intéressant avec ce Jeu de Flûte et de Hautbois. Avec « Epitah », nous entrons dans une Ballade que j’aime beaucoup, avec une Intro au Claviers qui me file toujours des Frissons. On baigne en pleine Tristesse, après le Bazar du Morceau d’avant ! C’est bien là du Rock Progressif : on dirait que les 2 Morceau sont joués par un Groupe différent !

Tous ces Claviers, c’est très Cinématographique, avec cette Batterie très bien mixée. King Crimson invente un Univers très Personnel, où en plein Morceau Mellotron / Guitare, vous voyez débarquer un Hautbois, pour un Solo très… Funèbre, comme un Errance dans un Pays Dévasté. Pour la Petite Anecdote, Greg Lake reprendra « Confusion may be my Epitaph » sur le Morceau Tarkus, joué par ELP sur leur Triple Live.

Encore plus de Mélancolie, avec le Titre suivant « Moonchild », qui est une Ballade franchement réussie, simple, qui donne envie de taper des Doigts pour suivre les Ding Ding au Début. Par contre, là où ça pare en Vrille, c’est lorsque le Morceau se transforme en une sorte d’Improvisation TRES ennuyeuse et Musicalement inintéressante en ce qui me concerne, et qui dure 10 Minutes que je zappe dès qu’elle pointe le bout de son nez. Enfin, nous pouvons contempler la Cour du roi Pourpre avec le Morceau Final, Immense Hymne qui balaye tout sur son Passage par sa Lourdeur, son Envergure, et bien sur le Mellotron allié aux Chœurs ! Paroles Enigmatiques, que du bon ! Les Notes de Guitare lors des Couplets, toutes en Arpèges, me filent des Frissons. Et puis Merde, ce Refrain… Encore plus de Charme, ce Morceau se paye le Luxe de posséder un Solo de Clavier, un Passage Flûtesque et un autre très Mignon qui finit par laisser venir le Grand Final, Nom de Dieu de Grand Final !!!


Ensuite, j’ai découvert « Lizard », mais parlons de « In The Wake of Poseidon », qui est sorti entre les deux, et qui est une sorte de Remake du 1er Album, Remake assez réussi, puisque « Pictures of a City » est tout bonnement Incroyable ! La Voix de Lake me fascine, avec ce Couplet en forme de Refrain qui emporte tout sur son Passage. Au bout de 3 Minutes, ça part dans un Délire festif qui me fait penser à un Combat de Rue façon Al Capone (allez savoir pourquoi) avec Poursuites de Voitures et Tommy Guns. Lorsque intervient la Guitare de Robert Fripp, c’est époustouflant ! Et le tout avec un Constant esprit de Jeu, avec les Instruments se renvoyant la Balle.

« Cadence & Cascade », remake de « I Talk to the Wind », est pas mal, mais le Morceau qui vient après est très Grand. C’est le Morceau-Titre « Dans le Sillage de Poséidon », et il pèse lourd. Remake d’Epitaph, avec l’Ambiance Mélancolique de Fin du Monde et les Claviers qui enrobent le tout.

Il faut attendre les Trois Quarts du Morceau pour que ça devienne frissonnant, avec le Refrain de Lake descendant soudain de Ton, pour laisser place à des Chœurs qui vous soulèvent, tandis que les Cuivres et les Vents vous portent au Ciel (dans tous les sens du terme). Magnifique.Le reste de l’Album, à part Cat Food, me laisse froid. Lisez donc « Cat Food » par Nanja Monja : « Celui qui se taille la part du lion sur « Cat Food », c’est le pianiste de Jazz Keith Tippet, qui apparaît en tant qu’invité spécial sur cet Album et le suivant (« Lizard »), et nous livre une performance très particulière.

Précurseur en cela du « Aladdin Sane » de Bowie, paru trois ans après, il réalise de tour de force d’incorporer un Piano Free bien allumé à une petite chanson rock’n’roll assez innocente de prime abord. Écoutez-moi ces descentes furieuses dans l’intro et dans les breaks : ça, c’est de la violence sonore ! Emporté par cet élan, Lake nous sert une voix bien furibarde, et chaque couplet s’achève avec une bonne dose de saturation sur ses vocaux, tandis que le piano se déchaîne toujours en motifs géométriques. Un petit refrain à reprendre en chœur passe, et c’est l’apparition subite de la guitare schizophrène de Fripp, qui vient en rajouter une louche dans la furie ambiante. Et on peut aussi tirer son chapeau à la section rythmique des frangins Giles : alors que la chanson reste en 4/4 du début à la fin, leurs parties donnent l’apparence d’un « chaos contrôlé », avec moult faux départs et déplacements asymétriques.


Au final, on obtient un morceau aux fondements relativement traditionnels (l’orchestration basse / guitare / batterie / piano / voix, le tempo binaire, le refrain accrocheur), mais pourtant très novateur dans sa forme ! L’Album Lizard est mon Merveilleux, enfin, pas vraiment. Le Morceau Eponyme fait que j’y reviens souvent, et juste pour ce Morceau-là. Bon OK, je n’aime que ce Morceau-là sur cet Album, et encore, juste les 11 Premières Minutes. Ce n’est pas le même Chanteur, en dehors de là, et ça jure pas mal… Bon, en plus, les 11 Premières Minutes de Lizard (le Morceau) ne sont PAS du tout représentatives de King Crimson. Allez je vais faire simple : sur l’Album Lizard, je n’aime que les 11 Premières Minutes du Morceau-Titre. Le reste est euh… Etrange, et pas vraiment emballant avec la Voix Glauque du Chanteur remplaçant Greg Lake.


Jon Anderson chante lors du Début de Lizard, et là, c’est du Bonheur, rien de tel qu’une Voix si Claire, si Innocente, pour débuter le Morceau avec une Ballade Pop enchaînant sur une Ambiance plus pesante (Ah, ces envolées de Piano annonçant le Chœur Final de la Partie Pop…) qui finalement enchaîne sur un Boléro dans lequel des Cuivres font la Fête ! Après ça, le Morceau devient moins excitant, plus sombre, et je décroche.

Récemment, je découvre « Red » de King Crimson, et je suis sidéré en entendant le Premier Morceau que ça date de 1974 ! Quelle Modernité !!! Ce Son de Guitare ! Pas de voix qui tache, rien que de l’Instrumental à la fois Gras et Mélodique, sur lequel je me prend à secouer la Tête comme un Chevelu ! Récemment encore, « The Power to Believe », avec le Fameux Dangerous Curves idéal pour dessiner ! King Crimson, c’est Spécial, très Spécial, et il serait dommage de passer à coté des Moments de Frissons que cela procure. Je n’aime pas tout dans King Crimson, mais Fichtre, y a des Passages qui sont du Feu de Dieu.

[ Van Der Graaf Generator ]

On passe maintenant à Van Der Graaf Generator. VDGG, lorsque je l’ai découvert vers 2002 ou 2003, j’ai tout de suite pensé « Tiens, on dirait un Genesis en mieux, en plus sombre, en plus glauque, et en plus, la Voix est mieux, la Musique accroche bien, j’aime ! » J’avais lu le Nom de ce Groupe dans un Livre sur Genesis « La Boite à Musique », où VDGG était décrit comme le « pendant noir » de Genesis. Et effectivement, on est en plein dedans. C’est noir, pessimiste, mais, et c’est là que ça devient alléchant, VDGG nous peint des Tableaux contenant tout cela, SANS tomber dans la Déprime Guimauve Dark Mélancolique Symboliste que l’on peut trouver dans les Groupes Gothiques qui se dandinent comme des Oies sur des Chœurs Grégoriens car ça fait Cathédrale.


VDGG, malgré ce que j’ai pu lire un peu partout, n’est pas du tout un Groupe où chaque Musicien joue son Solo à tour de rôle. La Musique est Homogène, tout participe à un même effort, comme dans un Genesis, mais sans les Claviers de Tony Banks. J’ai attaque VDGG avec l’Album « Pawn Hearts » (Cœurs de Pions) dont le Nom lui-même décrit bien le Feeling de l’Album.

La Couverture ne me fait ni chaud ni froid, par contre, j’aime bien l’Image à l’intérieur représentant le Claviériste, le Batteur et le Chanteur (tous Trois debout sur une Table de Jardin en Chène Massif !) saluant le Saxophoniste, arrivant avec dans sa Main un Ballon de Foot ! La Maison derrière est la même que celle où Genesis enregistrèrent leurs Premiers Albums.


La Structure de Pawn Hearts ressemble à Close to the Edge de Yes : 2 Morceaux de 10 Minutes sur la Face A, et l’Inévitable Morceau Concept de 20, sur la Face B. Pawn Hearts débute avec « Lemmings », qui décrit le Phénomène Etrange qui pousse ces Animaux à se jeter du haut des Falaises. Peter Hamill, le Chanteur, fait évidemment un Parallèle avec les Gens qui bossent comme des Animaux, et meurent au Travail. Durant ce Morceau, on se familiarise avec la Musicalité de VDGG : pas trop de Guitares, mais du Saxophone ! Une Voix convaincante, avec quelques effets, et surtout, un Clavier idéal, qui n’en fait pas trop, accompagnant idéalement le tout, sur fond de Batterie à la fois Rock et Jazzy. Le Début est un Escalier qui me file des Frissons à chaque fois, c’est indescriptible. Dans ce Morceau, il y a la même chose que dans les Premiers Crimson : des Morceaux dans les Morceaux avec le « including » : le Premier Titre de l’Album s’appelle « Lemmings including Cog » (Lemmings et Engrenages - les Engrenages étant chaque Lemming poussant celui qui le précède). Musicalement, c’est brillant, et au Niveau des Paroles, je suis toujours happé par :


We have looked upon the heroes and they are found wanting ;
we have looked hard across the land but we can see no dawn ;
we have now dared to sear the sky but we are still bleeding ;
we are drawing near to the cliffs,
now we can hear the call.


Puis


There's other ways than screaming in the mob :
that makes us merely cogs of hatred.
Look to the why and where we are,
look to yourselves and the stars, yes, and in the end
what choice is there left but to live
in the hope of saving
our children's children's little ones ?

Man-Erg, le Deuxième Titre, est une Sorte de Ballade Triste au Piano, durant la quelle Peter Hamill nous parle d’un Homme dans lequel vivent Deux Personnalités. Cette Dualité « Suis-je un Homme Bon ou un Homme Mauvais ? » apparaît beaucoup dans les Paroles de Hamill. Ici, il a peur de sombrer dans la Folie. Au bout de 3 Minutes, la Folie le gagne, et il hurle « How can I be free? How can I get help? Am I really me? Am I someone else ? La Chanson se finit assez mal (c’est un Titre que je zappe) avec ce Constat de Hamill : Je suis juste un Homme, un Tueur, un Ange, et ceux-là sont des Dictateurs, des Sauveurs et des Réfugiés. Etrange !

Arrive alors « Theme One », un Instrumental que j’adore, démarrant par une Trombe d’Orgue avant de nous entraîner dans un Motif de Saxophone TRES Optimiste (c’est rare dans VDGG). C'est un Interlude idéal avant de s'embarquer pour la descente aux Enfers qu'est le Morceau de 20 Minutes qui arrive : A Plague of Lighthouse Keepers (intraduisible !) et son Final avec Robert Fripp !


Le Début me fait penser à « Take a Pebble » d’ELP, sauf qu’ici, un Thème Magistral, mais Feutré, prend son Envol, avec le Saxophone qui nous guidant à travers les Dédales des Paroles de Hamill. J’aime particulièrement le « Quand tu vois les Epaves des Vaisseaux Fantômes couler doucement, tu te demandes si toutes Anciennes Légendes ne te regardent pas en ce moment ». Puis on nage en plein Atmosphérique, avec le Saxophone imitant un Signal de Bateau (sur le Disque c’est tout de même plus Glauque que ma Description) puis tout s’écroule, avant de repartir après un Interlude à l’Orgue.

The spectres scratch on window-slits,
the hollowed faces and mindless grins
are only intent on destroying what they've lost.

Il faut ensuite attendre jusqu’à 10:44 pour que l’on parte en plein Délire, avec Hamill scandant des Paroles rappelant celles de Man-Erg. Et puis… C’est le Premier Tourbillon de Piano qui prend son Envol pour nous amener à un Passage très Calme où Hamill finit par tomber dans une Ballade très bien Accompagnée au Saxophone, dans laquelle l’Orgue brille tout en Subtilité. On dirait la Fin du Voyage, mais il n’en est rien, Hamill regarde l’Horizon, et constate qu’il s’est lui-même aveuglé.

C’est alors l’Extase : Hamill hurle un Fabuleux : « Où est le Dieu qui guide ma main ? Comment les Mains des autres peuvent-elles m’atteindre ? » pour nous amener au Cri : « Je ne veux pas être qu’une Vague dans l’Eau !!! Mais l’Océan m’entraînera au fond… » Saxophone délirant, Rythme très dansant, c’est du Bonheur, et pourtant c’est de la Folie !


One more haggard drown man ! Deuxième Tourbillon, avec apparition des Lemmings, et surtout, Claviers glissants ici et là, avec la Batterie jouant un Motif très Bordelique et… Nous sommes arrivés à la Fin du Voyage. Piano, Ballade, et surtout, arrivée de Robert Fripp pour un Solo de Guitare Magique ! Les Paroles se concluent par un Merveilleux : All things are a part - All things are apart - All things are a part.

Du même VDGG, il y a l’Album « The Least We Can Do Is Wave to Each Other » qui contient des Perles comme Darkness, Refugees (Sublime Ballade), Whatever Would Robert Have Said, Out Of My Book, et After The Flood. Jetez-vous dessus !


[ Robert Wyatt - Rock Bottom ]

J’ai découvert cet Album grâce à la Maison-Page de Jean-Pascal, qui le citait dans les 10 Albums à emmener sur une Ile Déserte. Je n’ai pas été déçu. En écoutant cet Album, je lisais des Sites qui en parlaient. Comme quoi Robert Wyatt était avant le Batteur d’un Groupe appelé « Soft Machine ». Un jour, il tomba par la Fenêtre, et devint Hémiplégique. Il se réveilla dans un Hôpital avec vue sur la Mer, et composa cet Album sur un Piano désaccordé qui se trouvait dans le Hall de l’Hôpital. Cet Album est très Glauque. Très Beau dans les Mélodies, très beau dans ce qu’il dit, mais il sent le Couloir d’Hôpital, la Dégénérescence Mentale, et la Déprime, limite le Suicide. Si je n’avais pas lu ces Sites, j’en aurais une autre idée, une autre image, moins « Vol au-dessus d’un Nid de Coucous ». Le Nom de l’Album « Rock Bottom » signifie plusieurs choses. D’abord, tout simplement, l’Expression Anglaise signifie « toucher le fond ». Comme l’Accident de Wyatt. Mais Rock Bottom peut très bien dire « Cul de Pierre », vu l’Handicap de Wyatt. Cette détresse est palpable dans l’Album, lorsque Wyatt se met à délirer et à parler à l’envers.


Mais Rock Bottom peut aussi signifie encore plus simple : le Fond du l'Océan que Wyatt voyait par la Fenêtre de l’Hôpital, et que l’on voit sur la Couverture avec cette Peinture Naïve, ne représentant pas du tout l’Ambiance (limite) Malsaine de l’Album.

Sea Song est une Ballade Sublime, dans laquelle Robert Wyatt (qui a du apprendre à chanter) chante pour sa Compagne ou l’Océan. Please Smile, et la Chanson dévie un peu, avec Synthés et Piano qui semblent jouer tout seul des Notes au hasard, qui improvisent, avant que le Morceau ne reprenne son Cours, avec ce Toc Toc entêtant. Vers les 2/3 du Titre, des Chœurs très Candymanesques apparaissent, et le Titre prend alors un Envol Nouveau, une Direction Ascendante, comme un Espoir, dans lequel Wyatt se laisse aller à chantonner, très librement. D’une Beauté Magnifique, j’en reste bouche bée à tous les coups, surtout que, Cerise sur le Gâteau, un Synthé enjolive le tout en enlaçant le Piano avec une Mélodie très Genesisienne.


« A Last Straw » est une Descente aux Enfers toute Douce qui tranche avec le Calme de « Sea Song ». Le Piano y est très bon, la Voix, un peu moins. Le Morceau suivant est une Tuerie. Ca s’appelle « Little Red Riding Hood Hit The Road » (le Petit Chaperon Rouge se met en route) et c’est quelque chose que je n’avais jamais entendu avant ! Ce Morceau a un Rythme, un Souffle, quelque chose de très Dansant, de Rapide. Un Piano qui répète un Riff, et surtout, des Trompettes dans tous les sens, qui s’affolent, comme une Transe. Voilà, une Transe, on dirait « Udu Wudu » de Magma en plus Fou ! Robert chante alors des Paroles étranges, parfois à l’envers, puis interviennent des Paroles folles. Ensuite viennent 2 Morceaux aux Noms Similaires : Alifib, et Alife, qui sont tous deux une Suite de Pensées très Pessimistes, du moins je n’écouterais pas ça si j’étais Dépressif de Longue date…



Alifib : On dirait une Improvisation à la « Moonchild » de King Crimson, mais qui suit tout de même un Chemin. Un Chemin Bizarre. Vous pourrez lires les Paroles en cliquant ici. Alife : ça part en Vrille, le Ton est un peu plus Glauque, Sombre, avec des Percussions très… Bizarres. La Voix me hante avec ses « Not nit nit not not… nit noit… » c’est un VRAI Délire de Malade. Malade. Malade. Internement. Balancement du Corps.

A la Fin de l’Album, nous avons un Titre Etrange, portant presque le même Nom que celle du petit Chaperon Rouge, sauf que là il s’agit de Robin des Bois (Riding Hood / Robin Hood) et que les Paroles sont pour le moins déroutantes : Dans les Jardins d’Angleterre, des Taupes mortes pourrissent dans leurs Trous.

Ces Tunnels s’effondrent sous les Pieds des Passants, n’est-ce pas honteux ? Une Guitare pointe le Bout de son nez : Mike Oldfield ! A l’Epoque inconnu, le Guitariste nous gratifie de Parties de Guitare très Progressives du plus Bel Effet.

Juste après ce Passage très Envoûtant vient un Monologue peu Orthodoxe dans lequel Robert Wyatt prend un Accent Ecossais et déclame un Discours très… Malade. Le tout sur fond de Violon Rachitique venant rendre le tout encore plus… Glauque. Vous pourrez trouver ces paroles tout à la Fin de cette page. Rock Bottom est un Album particulier, pas facile au début, et comme je l’ai lu sur un Site, voilà une parfaite conclusion : « Cet Album est un Bijou, et pourtant, aimez-vous ce que vous entendez ? Non. » Un Joli Paradoxe pour un Album se finissant par un Eclat de Rire !


[ 01 Aout 2005 - E-Mail ]