La Première fois que j’ai entendu parler de Yes, c’est à la Radio, avec le très connu « Owner of a Lonely Heart ». Puis, plus rien. Et un Jour, à la Médiathèque, je tombe sur « Tales From Topographic Oceans ». Trop dur, trop Complexe, trop Long, j’abandonne. Et puis, plus beaucoup tard, j’achète Close To The Edge, en ayant lu un Dictionnaire du Rock qui conseillait cet Album. A cette Epoque, j’écoutais déjà pas mal de Rock Progressif, et un Morceau de 20 Minutes ne me dérangeait pas, je pouvais l’attaquer. J’avais en tête Lizard, de King Crimson, et Supper’s Ready, de Genesis. C’est parti pour Close to The Edge. A Noter également : cet Album possède la Couverture la plus Simple du Monde ! Faites donc une Recherche dans Google, ou cliquez ici, c’est plus simple.


[ Close To The Edge ]

D’abord des Sons d’Oiseaux, puis un Son qui monte, jusqu’à quelque chose de complètement fou, de complètement barré, tordu, dans tous les sens, comme un Monstre qui crie dans tous les sens, blessé, pissant le sang par les yeux. Je me souviens avoir pensé « P’tain, le Guitariste (Steve Howe) ose jouer toutes les notes qu’il a envie de jouer, il ne se censure pas, il torture littéralement sa Guitare… » Un Chœur très rapide apparaît, le Bazar reprend, puis de Nouveau le Chœur, plus présent, et le Bazar repart pour un tour, tandis qu’un semblant d’organisation semble émerger de toute cette folie furieuse.

Enfin, cette introduction se termine un Chœur, puis une Mélodie très très très Optimiste à la Guitare Electrique, planante, imagée, avec le Batterie qui joue derrière, presque comme du Jazz. Cette Partie se développe un Petit Moment, puis on arrive au Premier Couplet. Sur un Rythme absolument pas dansant, chaloupé, Jon Anderson, le Chanteur, chante à deux voix des textes Mystico-Lyriques pas trop mal, avec surtout ce Refrain Fabuleux « Close to the Edge, down by a River… just right away ». On commence alors un Voyage Etrange, sorte de Transe ou le Héros se débarrasse de tout le coté matériel de sa Vie, et autres Métaphores Bouddhistes Rigolotes. Le Pont « I Get Up, I Get Down », puis on recommence avec le Couplet. Nappes de Synthés par moment, puis plus présentes, avec encore le Refrain « Close to the Edge » que je trouve très beau.




A 8 Minutes, un Passage très réussi où tout le monde joue sur un mode Différent, le tout formant une Ambiance étrange. Puis, silence. Notes de Guitares presque Indoues, et un Passage très Planant, « I Get Up, I Get Down » avec des Paroles et des Chœurs derrière, presque Religieux, Magiques. Un Orgue d’Eglise arrive, très Solennel, puis le Retour de « I Get Up, I Get Down » et enfin, l’Orgue finit Majestueusement le Passage, en tombant, tout doucement, et c’est parti pour le Solo de Rick Wakeman, sur fond de Basse martelée ! Cette Partie est géniale, Wakeman joue pleins de notes, générosité, lyrisme, originalité ! Enfin, on reprend le Couplet du tout début, mais emballé, et on finit par le Passage « On a Hill we here the Silence of the Valley… » puis « I Get Up, I Get Down » de toute Beauté. Close to the Edge est vraiment ce que Yes a fait de mieux, de plus Homogène, Construit, qui va dans une Direction !

Voici une autre Description du Morceau-Titre par Philippe, qui a eu la Bonne Idée de me dire ce qu'il voyait dans Close to the Edge : Je visualise un explorateur défrichant à la machette une forêt de buissons avec de grosse épines(sur lesquelles aurait pu se crever les yeux le fameux monstre), guidé par les interventions brèves et halluciné des chœurs de Jon, guidés jusqu’à la délivrance et la vision magnifique d’un paysage idyllique de cascades, de ponts suspendues et de végétations luxuriantes, (paysage suggéré par la magnifique pochette intérieure de Roger Dean). On passe d’un moment d’écoute assez pénible avec une sensation d’emprisonnement (comment peux tu écouter un truc pareil m’avait dis ma cousine), à une véritable délivrance lorsque dégouline en cascades le solo apaisant de Howe et l’orgue de Wakeman. Le contraste délibérée est superbe. Il ne faut pas oublier les chants d’oiseaux, les bruits d’eau qui contribue à saisir l’ambiance. Merci Philippe !!!


[ And You And I ]

« And You And I » (10 Minutes) commence avec Steve Howe gratouillant sa Guitare Acoustique, puis jouant une Introduction très belle, très simple, tout en finesse. Puis, le Riff Principal commence, avec un Petit Jeu de Wakeman bien Kitch, et Jon Anderson chante.

Paroles assez, hum, Métaphysiques pour les Nuls, mais sympas, très Humaines, malgré tout. Très Belle, la Musique, Guitare très présente, puis le Refrain avec la Voix distordue, derrière, et ce « Marching the World, Marching all of the World » que j’adore ! On prend son élan, on recule, puis on…saute pour un Passage Instrumental avec les Synthés de Wakeman dessinant de Grands Paysages avec des oiseaux qui s’envolent (soyons fous) avec ensuite, la Guitare qui « chante », puis Jon Anderson qui chante Merveilleusement bien, avec sa voix haut perchée, survolant tout.


Wakeman continue, puis le tout s’endort paisiblement, et Steve Howe rejoue le Thème du tout début. Et c’est là que commence mon Passage Préféré, à 06.15 ! La Voix de Jon Anderson suit le Jeu de Steve Howe, FABULEUX de simplicité et d’Originalité, comme une Comptine pour enfants, tandis que Wakeman joue à la Flûte avec son Synthé. « Sad Teacher nailed upon the Colour Door of Time » ! J’adore ce Passage, qui se transforme ensuite avec la Basse et la Batterie rejoignant le tout, et Steve Howe embellissant la Chanson avec un Solo derrière. Wakeman reprend son jeu à la Flûte / Synthé, puis on reprend le Chœur, pour finir en beauté avec une Grande Envolée Lyrique comme il y a eu au Milieu de la Chanson, pour ensuite s’apaiser tout doucement, en reprenant comme un Cycle le Motif de Guitare du tout début. Un Morceau Sublime, ce « And You And I ».




[
Siberian Khatru ]

Siberian Khatru commence par un Riff de Guitare très Rock’N Roll ! Puis, la Basse arrive, et le Grand Bazar commence avec Wakeman qui ratisse large avec ses Synthés. Le tout est un peu mou, mais en tapant des pieds et des mains, ça passe mieux. Anderson chante alors des Paroles Bizarres, le tout avec d’autres Voix derrière, c’est un peu dur à comprendre (la Production est fouillie). Le Refrain me fait penser à celui d’une Comptine, mais je ne me souviens plus du tout laquelle. Les Passages Calmes entre les Couplets sont Fabuleux, avec les Chœurs tandis que Jon Anderson monte bien haut, avec ce passage Sublime à 02.50 !


On arrive alors au Solo de Guitare de Steve Howe, très court, et ensuite à celui de Wakeman au Clavinet en parallèle avec la Basse de Chris Squire, vivante, c’est à tomber par terre !!! Ensuite, Howe revient, hululant avec sa Guitare. Puis le tout reprend, change de Rythme, avant de repartir sur le Riff de Début. Anderson chante alors des Paroles plutôt Floues, mais assez simples, peut-être par Pur Plaisir des Mots ?

Couplet, Refrain, puis là, on démarre vraiment un Tableau avec des Paysages de Glace, à 05.50, et on vire vraiment en Trip Cosmique, avec « Christian - Changer » puis « Turn Round - Glider » et le Morceau se finit avec des Chœurs « Dat ! Dat ! Douda Douda Dat !! Datatatata ! Ditatat ! Fade Out, Géant ! L'Album se finit sur cette Note plutot Rock'N Roll...

Close to The Edge est l’Exemple de l’Album qui n’a besoin de rien d’autre : Morceau Epique de 20 Minutes, puis 2 Morceaux de 10, l’un Ballade, l’autre Rock. Ne rien changer, tout est là. La Production, bien que Brouillonne parfois, est très bonne, comparé à l’Album d’après… « Tales From Topographic Oceans » qui est un Double Album avec 4 Morceaux de 20 Minutes. C’est le plus dur de tous à « apprécier » dans tous les Sens du terme.


[ Tales From Topographic Oceans ]

La Production et la Construction des Morceaux est Lourde, ça se traîne vraiment, à part quelques Lueurs dans les Abysses, rares, mais très Brillantes. J’ai de la Chance : j’aime beaucoup cet Album, malgré que je n’arrive pas à m’empêcher de penser « Là, j’aurais fait ça, ici, j’aurais accéléré tel rythme » etc pour rendre cet Album beaucoup plus Vivant, beaucoup plus Humain. Cet Album a été pondu dans la Difficulté, des Conflits entre le Groupe et Wakeman se sont amplifiés, ce qui a foutu en l’air la Tournée. Pourtant, il y a vraiment des Trucs sympas à piocher dans cet Album. Quatre Mouvements, avec à chaque fois dedans des Surprises, des Paysages Sensibles, et quelque fois des Vrais Moments de Grâce Indescriptible. Prêts ?


[ The Revealing Science Of God - Dance Of Dawn ]

Premier Mouvement - « The Revealing Science Of God - Dance of Dawn » (rien que ça) avec un Début Majestueux tout en Voix : « Dawn of light lying between a silence and sold sources » tandis que derrière, le Motif Principal de ce Double Album est joué lentement par Howe à la Guitare. Ce Début est très beau, avec les Voix qui se superposent les unes aux autres, les Instruments arrivant peu à peu, émergeant, comme un Soleil qui se lève (après tout, c’est la danse de l’Aube). Le Chœur s’amplifie, comme une Transe, exactement comme un Texte Religieux qui serait chanté, chanté, chanté, jusqu’à l’extase de Marie-Thérèse !!!




Après ce Chœur, Roulement de Batterie, et Wakeman joue le Thème Principal. Howe joue à la manière de Close to the Edge, « comblant le vide », puis le Couplet démarre, très Sympatoche, très « Chanson » finalement. J’arrive très bien à écouter cet Album en m’imaginant que c’est « juste » pleins de Chansons collées les unes aux autres. « Called out a tune but I never saw the face, Heard but not replaced, I ventured to talk, but I never lost my place ». Je ne sais pas si je suis le seul, mais la mélodie du Chant pour « Called out a tune but I never saw the face » est très exactement la même que pour Up Up & Away de Fhe Fifth Dimension ! Est-ce que Jon Anderson le sait ?


Le Refrain : « What happened to this song / wonders we once knew so well » est pas mal non plus, même si le défaut de tout cela est que ça se traîne quand même, mine de rien, comparé à Close to the Edge, qui est presque aussi lent, mais possède plus de « fraîcheur ». Couplet, Refrain, puis cette fois-ci, ça démarre (un peu) en Rock. Boudiou, j’aurais fait tout ça de façon plus nerveuse, plus puissante. Enfin bon.

Ce Passage un peu rapide est pas mal pour les paroles « Sun shower seasons, Life flower reasons » chanté pour le pur plaisir des mots, on dirait, et ça marche. Belle construction, accalmie, puis le silence, alors que la batterie joue un Rythme très calme, très doux. Chant « Nanananana Nananaa… » puis le Thème Principal, joué par Wakeman, avec la Basse très présente derrière.

Et c’est parti pour un Passage très Planant avec Wakeman jouant avec son Synthé, des Sons comme un Chœur / Ensemble de Cordes tandis que Howe gratouille derrière. Puis Jon Anderson chante encore, avec un Passage que j’aime beaucoup « Getting over overhanging trees, Let them rape the forest, Thoughts would send our fusion, Clearly to be home » avec le Refrain « We’ve Move Mast, We need Love » qui suit la Reprise du Passage « Sun shower seasons, Life flower reasons » mais avec d’autres paroles. Puis là, c’est le Solo de Stve Howe, épaulé par Wakeman en fond. Ca commence doucement, puis le tout s’emballe vraiment, mais… c’est encore mou ! Rhaaaa !!! Mou Mou Mou !! Zut !!!


Adoucissement, puis Passage Acoustique très beau, sensible, pour souffler un peu. Son de Flûte, Sons de Synthé Kitch, puis Jon Anderson reprend : « And through the rhythm of moving slowly… » qui n’est pas trop mal, avec le Theme Principal qui revient avec la Guitare, et c’est le Tour du Solo de Wakeman (encore) pour nous plonger dans un Passage Planant comme il y a eu avant.

On se dit « Ca va se traîner encore longtemps comme ça ? » mais non, coup de chance, le Groupe décide quand même de nous réveiller avec un Passage Rock, cette fois-ci « assez » rapide, même très rapide, comparé à tout ce que l’on vient de traverser. C’est le Solo de Rick Wakeman, sympa comme tout, avec tout ces Sons Aigus qui crèvent l’Espace dans tous les sens. Trop Court, on retombe dans un Passage Zenifiant.

On repart sur le Couplet avec les Gens qui pendent les Arbres, puis Refrain, avec les « Que sont devenues les Chansons que nous connaissions si bien avant ? » pour enfin finir en Chœur avec « We’ve Move Fast, We need Love » de toute beauté, avec Howe embellissant le tout, avec des Notes dans tous les sens. Ce Premier Mouvement se termine pas mal, finalement, mais Nom d’une Pipe, qu’est-ce que ça se traine, il faut vraiment se mettre dans un état d’esprit « coooool » pour apprécier le tout à sa juste valeur. Paroles pour finir, avec « And breathe hope and chase and love, For you and you and you ». Un Premier Mouvement épuisant, frustrant, heureusement que le Deuxième est mieux.

[ The Remembering - High The Memory ]

Le Deuxième Mouvement « The Remembering - High The Memory » commence par de la Guitare et de la Flûte / Synthé. Le Motif est doux, simple, agréable, souple, on peut se laisser bercer en s’accrochant à la Mélodie. Le Chant est pas mal, sans plus à part le Refrain « High the memory carry on » qui est très beau. Passages Calmes, développements, Paysages Tranquilles. Tout cela est lent (encore) un peu comme le Premier Mouvement, et ce Passage s’éternise assez, heureusement que ça change après, avec un Envol de Synthés et de Cymbales très planant… qui nous ramène au Début, Fausse Piste, zut ! Ah non, ça repart, et nous arrivons dans un Passage Folklorique, avec les Paroles « Out in the city running free » pas mal, mais encore, qui se traaaaiiiine, j'en peux plus !




Après 8 Minutes comme ça depuis le début, le Groupe nous emmène enfin ailleurs, via un autre Passage Planant où Wakeman est le Roi. Tac ! Passage Acoustique Sublime ! Cette fois-ci, on peut presque se mettre à danser, et à taper du pied, le Groupe nous emmène dans un Paradis pleins de Fleurs avec « Don the cap and close your eyes imagine yourself that is the challenge » qui est un de mes passages préferés !


Petite Acalmie, Passage à Vide « Skies lines to hold you… » avec Howe dessinant le Motif du Passage qui arrive en trombe : « Relayer ! All the dying cried before you, Relayer ! We've rejoiced in all their meaning, Relayer ! We advance we retrace our stories ! » Puis de nouveau, on retombe dans le Motif dessiné par Wakeman plus tôt, puis Hop ! On retrouve notre Passage Acoustique Folklorique, mais dans une Version Adoucie, sans Batterie, avec Flûte !

Relayer ! All the passion spent on one cross (pas mal l’allusion à Jésus, non ?) ! Relayer ! Sail the futile wars they suffer ! Relayer ! We advance we retrace our story, fail safe now ! Puis, le Super « Fail Safe Now !! » qui annonce le Solo de Wakeman basé sur le Thème du tout début du Morceau tandis que la Base, très présente, embellit le tout, avec sa présence si particulière dans Yes.

On retombe alors dans un Passage Guitare qui se traîne, avant de se prendre une autre Vague dans la Figure, très longue, très très très planante, ressemblant à du Tangerine Dream, et la Conclusion de tout cela « Ours entrace we surely carry on, And change the passing of the sun, We don't even need to try we are one… and I do think ver well ». Des mots, comme ça : Rainbows, Sunlight , puis le Morceau se finit en Fanfare, avec Rick Wakeman et Steve Howe s’en donnant à coeur joie tandis que le Chœur reprend de plus belle : Rainbows, Soft light, Alternate view, Sunlight, Tell Me, Someone, Alternate view, Alternate view, surely, surely… » Pas mal !

Ainsi se termine ce Premier Disque, plutôt lent et contemplatif, planant, épuisant, avec des moments usants pour qui aime trop Close to the Edge et Siberian Khatru. Mais à part ça, des Moments de Grâce, comme le Passage Acoustique dans le deuxième Mouvement, qui est vraiment beau. Les Troisième et Quatrième Mouvement sont très différents, vous allez voir que c’est Noir et Blanc ! D’ailleurs, ils sont bien mieux, bien bien mieux...

Le Troisième Mouvement est un Hymne à la Guitare et la Basse, avec ses Sons de Percussions dans tous les Sens. Le Quatrième Mouvement, c’est la Conclusion, une Magnifique Conclusion, très variée, avec des Passages Purement Jouissifs, comme je vais vous le décrire.


[ The Ancient - Giants Under The Sun ]

Troisième Mouvement « The Ancient - Giants Under The Sun » avec des Percussions très sympas au Début, puis la Basse qui donne un Rythme pas mal avec la Guitare qui se met à chanter à droite à gauche. On est très loin de l’Ambiance des Deux Premiers Mouvements ! Percussions presque en Transe, puis tout s’arrête, plante, se fige, avant de repartir un Passage Chanté plutôt bof, très typique des Arrangements Vocaux de Yes. Synthés, Guitare rappelant Close to the Edge, puis re-passage plouf-plouf régulier. On arrive alors à un Passage où des Mots sont chantés comme ça, seuls, pour le plaisir, Symboliques : Sol, Dhoop, Sun, Ilios, Naytheet, Ah, Kin, Saule, Tonatiuh, Qurax, Gunes, Grian, Surie, Ir, Samse, pour finir avec la Guitare de Steve Howe qui peint de Grandes Formes, avant de retomber dans un Passage régulier, avec ce Son de Cloche, répété, toujours comme une Transe, la Guitare allant chercher encore plus de Paysages de Soleil. Derrière, le Batteur s’amuse à jouer un Truc bien Complexe, fouillis, mais qui colle parfaitement à l’Ambiance « Bazar » de cette Partie, qui s’éternise, s’éternise…


Lorsque tout cela se termine enfin, on arrive à un Passage Acoustique que j’adore. Yes ne sont jamais meilleurs que lors de ces Passages Sensibles réussis avec une Vraie grâce, avec la Voix de Jon Anderson, Parfaite. La Mélodie des Notes et du Chant s’entremêlent super bien, avec des Paroles comme « So the flowering creativity of life wove its web face to face with the shallow, And their gods sought out and conquered, Ah Kin »

Puis le Passage très simple, très beau, de « Do the leaves of green stay greener through the autumn » tandis que Howe délivre de la Guitare vraiment, vraiment, vraiment… fabuleuse, écoutez à 13.22, c’est fou comme ces simples notes valent à elles seules tout le Premier Mouvement, pour leur Humanité, leur Simplicité, et ce petit « Pom-Pom » sur la Guitare, qui en un instant, rend la Musique tout ce qu’il y a de plus Humaine, et Fine.

Accords simples, Chant simple, Paroles Mystiques, mais pas trop chiantes, avec toujours cette touche Humaine de la part d’Anderon avec « Along without you… Along without you… Along without you… ». Quel dommage que ce Passage se finisse avec le Retour de tout ce qu’on a entendu au Début du Troisième Mouvement : avec ce Gros Bazar qui gache la fin avec son coté « lourd » même si c’est très court.


[ Ritual - Nous Sommes Du Soleil ]

Le Quatrième Mouvement « Ritual - Nous Sommes Du Soleil » est le Meilleur, il s‘écoute de bout en bout sans aucun moment où je m’ennuie. Chœur qui éclate dès le début, Basse qui soutient tout ça, puis… la Note de Piano à l’envers, qui ouvre le Rituel sur cette Mélodie rappelant (encore et toujours) Close to the Edge. Puis, après ce Dessin, on embarque : Wakeman joue un Air Triste tandis que Howe gratouille derrière. Le Batteur installe un Rythme sympa, avec des Coups de Cymbales où il faut, puis on repart, mais cette fois-ci en Rock, avec cet Escalier de Wakeman menant au Paradis avec les 26 « Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na-Na !!! » très Optimistes ! Ci-Dessous, des Images du Concert de Yes avec un Orchestre Symphonique, jouant le Rituel. La Dernière Image montre le Passage des Tambours, avec le Bassiste, le Clavier et le Chanteur + le Batteur emportés dans leur Mouvement !




Il est très facile de danser sur cet Air. J’aime beaucoup le fait que Yes ne chante pas, mais fait juste des « Na- Na- Na » comme ça, simplement, ça rend si bien ! Humain ! Wakeman accompagne le Chant, puis le Groupe décline ce Motif en ajoutant ou en enlevant un Instrument, pour voir, et des fois, ça donne des trucs véritablement Paradisiaques, comme à 03.11, lorsque tout reprend de plus belle, pour ne jamais, jamais, jamais s’arrêter, Howe se joignant à la Danse ! Puis « Bap-Bap ! Datatatat ! Bap Bap ! » et on se laisse alors bercer par une Ambiance Etrange, dans laquelle Howe nous fait une Citation à 04.51 du Premier Mouvement (le Thème Optimiste au tout début, à 01.58) histoire de boucler la boucle.

Vous verrez que ce Quatrième Mouvement est le Meilleur, car il condense le Meilleur des Trois autres pour en faire un Bilan Génial. Revenons à notre Passage étrange juste après le Rituel : Howe commence une Mélodie, sur laquelle Jon Anderson vient chanter, en Harmonie, c’est c’est le Fameux « Nous sommes du Soleil » que j’interprète soit comme « Nous venons du Soleil » ou plus simplement « Nous sommes le Soleil » mais c’est difficile à dire, autant laisser le doute, c’est plus ouvert.


Ce Passage prends bien sont temps, les Synthés soutiennent le tout avec un Mince Tapis Volant qui suffit pourtant à voler bien haut. Puis le Couplet, avec ce Son de Guitare Indoue. « Nous sommes du soleil, We love when we play, Open doors we find our way, We look we see we smile, Surely daybreaks cross our path, And stay maybe a while » ce passage dure, dure, avec cette Ambiance de Fin d’été, qui dure, qui prends le temps de se laisser apprécier, avec en fond le Thème du Premier Mouvement, qui réapparaît.

Puis le Morceau se transforme pour devenir un Passage que j’adore« And All… And All… And All… And All… And All !!! » avec ensuite un Passage Calme où la Basse tient le Rôle Principal, puis tout s’accéllère avec un Rythme de Batterie rapide qui débouche sur une sorte de Transe pendant laquelle la Basse s’amuse comme une Folle, vraiment, vivante, puis en repart, ça monte, ça monte, on est en Plein Trip Cosmique, et à 13.30, Steve Howe revient ! Solo de Guitare qui part en vrille dans n’importe quoi, coupure, reprise, coupure, reprise, puis…

Percussions ! Transe ! Sons Bizarres ! Roulements placés au hasard (on dirait) ! Synthés qui arrivent, qui se cherchent, improvisent presque, montent, montent, montent, et on arrive au Grand Moment des Tambours !!! En Live, c’est quelque chose d’impressionnant ! Ils sont Quatre à se défouler comme ça ! Puis, le Calme, Howe rejoue Nous Sommes du Soleil, mais cette fois-ci, encore plus beau, avec le Piano de Wakeman en accompagnement, sensible, simple, beau. Jon Anderson chante des Paroles pleins d’Optimisme, puis on repart pour une belle Conclusion, pas Majestueuse, mais suffisamment puissante, avec le Thème du Premier Mouvement, ré-arrangé, avec des Bémols, des Dièses, des variations, tandis que le tout prend son envol, nous emmène, avec les Synthés et la Batterie qui partent également, puis… le Silence, juste le Silence, la Musique qui s’endort, doucement.




Cet Album fut bien entendu descendu par tout le Monde lors de sa sortie, pour toutes ses lourdeurs, ses longueurs qui n’en finissent plus, son coté « planant naïf » et bien sur, pour le coté « individualiste » du Rock Progressif, qui a coulé Emerson Lake & Palmer par exemple. Malgré tout, j’écoute cet Album comme une suite de Chansons collées les unes aux autres. Et il n’y a que Rituel, le Dernier Mouvement, qui vaut vraiment le coup, c’est du Pur Bonheur. Après cet Album, Yes recommence, mais avec la Formule de Close to the Edge : un Morceau de 20 Minutes, et deux de 10. Ca sera Relayer. Entre temps, Wakeman a quitté le Groupe, et sorti son Album Solo « Les Huit Femmes d’Henri VIII » dont je cause plus bas, juste après Relayer, ci-dessous.


[ The Gates Of Delirium ]

The Gates of Delirium est un Morceau Passionnant. Passionnant car sa construction est bizarre. Ca commence avec des Bidouillages au Synthé, avec la Guitare et le Synthé qui annoncent le Thème Principal. Interruptions, puis ça repart, s’arrête, repart. La Guitare se cherche, creuse, puis le Passage « Couplet » (comme Close to the Edge) commence, avec en fond des Chœurs « Lalalalalaa… », un Petit Tourbillon de Guitare, et on recentre le Thème Principal pour qu’il entre bien en tête, Passage majestueux, puis calme, tranquillité… Guitare Acoustique, et Jon Anderson qui chante, avec un Motif de Basse très beau, derrière.



Les Paroles causent de la Guerre, cette Pièce étant inspirée de « Guerre et Paix » (rien que ça) tandis que Close to the Edge était de Siddhartha de Hermann Hesse. Passage sympa de 04.30 à 05.45, là on arrive dans un Passage Calme, rappelant l’Album d’avant, puis on redémarre dans un Passage comme avant, qui s’envole dans un Rythme Régulier sur lequel le Synthé devient très présent, puis la Guitare s’emporte, et derrière, on jurerait que c’est enregistré en Live, avec pleins de Sons, de Sifflets, de Cris, presque inaudibles, avec des Sons Lourds des fois, puis on sent revenir le Thème Principal, un peu changé, le tout dans une Ambiance de Joyeux Bordel qui change 10.27 avec une Ligne de Basse très Moderne, sur laquelle la Guitare s’énerve, avec des Percussions Bizarres et Electroniques, comme une Guerre, d’ailleurs on est censé être dans la Partie « Bataille » du Morceau. Un Gros Bazar, vraiment, qui change pour du Yes, bien Rock, bien saturé, avec le Synthé qui revient, la Batterie qui cogne un peu partout.




A 12.40, c’est fini, on revient dans un Passage ordonné, avec la Guitare jouant un Motif très distordu, très beau, presque comme un Chant, qui porte haut, très haut, déclinant ce Thème Principal à toutes les Sauces ! Ca monte loin dans les Aigus, c’est vraiment un Chant. Puis, on s’endort, ça s’estompe, tout s’assagit. Et là, Anderson revient, avec les Paroles « Soon, oh soon the light, Pass within and soothe this endless night » sublimes, sur fond de Guitare Lancinante, comme une Sérénade, sinueuse, douce. Le tout s’envole dans une Berceuse annonçant « To Be Over » (la Troisième Chanson de cet Album) et puis… rien, sommeil, on s’en va, le Morceau s’achève tout en douceur. Magnifique !


[ Sound Chaser ]

Sound Chaser commence par un Grand Bazar où la Basse et le Synthé se disputent tandis que la Batterie s’énerve, puis tout s’emporte sur un Long Roulement de Batterie, tandis que nous « tombons » dans un Grand Tourbillon sur fond de Mellotron.

Puis la Chanson prend forme, et les Paroles commencent, sympas comme tout, mais complètement inaudibles, à part « Moves to counter-balance stars expound our conscience » (et oui, c’est des Paroles à la Yes…) puis le Refrain est pas mal « As we accelerate our days to the look in your eyes » puis la Guitare basse qui joue toujours ce Motif obsessionnel. A 02.43, on jurerait que c’est le Thème de Spiderman ! Solo de Guitare hispanisant à souhait, où Steve Howe cueille vraiment toutes les notes qu’il peut trouver, comme si pour aller de A à E il se sentait obligé de passer par B, C et D ! En fond, un peu de Synthé, puis le tout prend une forme agréable, lente, et des Paroles apparaisent.

« From the moment I reached out to hold,I felt a sound » puis tout change ! Bazar dans lequel Steve Howe triture sa Guitare avec un Son bien Gras. Rythme régulier, on peut se raccrocher à quelque chose, et puis là, tout re-change ! Cha- Cha- Cha- Cha- Cha !!! Solo de Synthé très sympa sur une Ligne de Basse que j’adore ! Fouilli, Jungle, puis Cha- Cha- Cha- Cha- Cha de nouveau ! Le Morceau s’éteint alors tout d’un coup.


[ To Be Over ]

Thème de Guitare tout en finesse, avec une Sonorité très Indoue. Paroles invitant à la détente, très imagées « We go sailing down the calming streams, Drifting endlessly by the bridge » bien planantes. Rythme de Ballade relaxant, idéal pour une Fin de Disque, surtout après Sound Chaser et surtout The Gates of Delirium. Puis, à la Moitié du Morceau, ça change, la Basse joue un Motif sympa, la Guitare joue à s’envoler avec des Sons Distordus, puis revient un Petit Solo à la Sound Chaser, et à 04.27, on est en pleine Ambiance Planante, avec beaucoup de Synthé, et les Accords de ce Passage sont vraiment très beaux, avec la Guitare qui tricote toujours, devant, sur un Tapis de Synthé derrière, confortable. Paroles Cosmiques : « Childlike soul dreamer one journey » en Choeur.




Puis on reprend sur le même Motif qu’avant, et là, Solo de Synthé, qui finit en Beauté avec le Chœur Final : « After all your soul will still surrender, After all don't doubt your part, Be ready to be loved » qui se termine par la Reprise du Thème Principal de la Chanson avec derrière, des Paroles qui reviennent en Boucle. Magnifique !


[ Rick Wakeman - The Six Wives of Henri VIII ]

Rick Wakeman est un peu le Keith Emerson d’Emerson Lake & Palmer, mais Version Yes. Emerson triturait son Orgue sur Scène, Rick, lui, portait une Grande Cape Brillante, d’ailleurs il le fait encore de nos jours, et le ridicule ne tue pas, la preuve. Cet Album est son Premier Album Solo, dans lequel il fait tout ce qui lui plait. Il y a 6 Morceaux, comme pour les 6 Femmes d’Henri VIII. Je ne sais pas trop comment il a trouvé son idée, même en se droguant on n’aurait pas pu trouver un Concept plus Rigolo ! Les 3 Premiers Morceaux sont vraiment, vraiment, vraiment réussis, ils forment une Trilogie Sublime (17 Minutes de Bonheur), avec Chœurs, Piano, Synthés, Percussions, Orgue, tout est là, et c’est cohérent. Les 3 autres Morceaux, hum, sont… flasques, désarticulés, moyens, gras, zéro. Commençons par les 3 Premiers.


Catherine of Aragon est un Morceau dur à décrire. Il y a de très beaux passages au Piano, qui deviennent ensuite de l’Orgue, puis repassent au Piano, en surimpression.

La Construction est Complexe, tout change souvent. Mais le Truc bien par rapport à Yes, c’est qu’on ne se tape pas des Paroles l(Album est entièrement Instrumental). A 02.00, un Piano, et une Guitare Acoustique derrière (un peu trop derrière) entonnent un Chœur rejoint par une Flûte, le tout s’en allant très haut, magnifiquement, puis le Piano Classique conclut le Morceau comme il avait commencé, avec un Grand Final.

C’est un Morceau très beau, un peu Kitch par endroits, mais parfaitement cohérent, c’est pas du Progressif « complexe pour le plaisir d’être complexe ».
Anne of Cleves suit la même trame, avec cette fois-ci un Développement au Piano plus complexe, avec une Ambiance plus grave. A 00.44, un Rythme sympa sur lequel tricote Wakeman, très vite, puis ça repart encore en cacahuète, et nous voilà encore ailleurs.

Une Guitare Acoustique (Steve Howe) en fond, tandis que Wakeman n’arrête pas de jouer des notes merveilleuses, s’envolant, s’envolant, puis à 02.02, le Chœur revient, chante bien haut, presque comme un Gospel ! Et après cela, ça part gravement en « autre chose », un Escalier de Synthé introduit alors le Solo de Wakeman, là très Kitch, avec ces « Gaw-Gaw-Gaw » typiques du personnage. Si vous écoutez ça au Walkman, vous entendez beaucoup mieux la Guitare Acoustique l’accompagnant.

Puis, le Son de Wakeman passe de « Gaw-Gaw » à « Dieuouw-Dieuouw » pour un Solo sympa, qui ne devient intéressant que lorsque derrière surgit un Mellotron, donnant plus d’envergure au Truc (à 04.26) et même si vous tendez l’oreille, vous entendez Jon Anderson au Tambourin. Après ce Passage Kitchounet au possible, on repart sur le Motif de Début, et Wakeman nous la joue cyclique, mais cette fois-ci monte bien haut dans les Synthés, avec en Point de Chute, un Chœur très doux, feutré, calme, derrière, qui susurre en l’accompagnant. Et le tout se finit de façon tranquille.


Catherine Howard s’ouvre sur un Thème très Pictural, on dirait un Air connu que Wakeman joue au Piano, je ne me souviens pas lequel. Ca part vite en vrille, avec la Batterie qui frappe dans tous les sens, mais Wakeman calme le Jeu, et développe ce Thème en le déclinant au possible pendant une minute. Puis, une Rivière de Notes haut perchées annoncent un Passage Guitare Acoustique très sympa, ou Steve Howe nous fait entrer dans un Passage très Kitch avec « Daw-Daw-Daw » et la Basse derrière, tandis que Wakeman nous refait le Coup du Passage Kitch du Morceau d’avant. Un Thème Original, Bizarre, Tordu, qui se finit en une Ouverture au Clavinet qui se transforme en Rock « tranquille » sont les Notes rappellent Hoedown d’ELP !


Un Passage vraiment fantastique, limite Boogie-Woogie ! Puis, tout s’emballe, et Wakeman sonne la Fin de ce moment avec Cloches et Nappes de Synthés, pour revenir à encore des « Daw-Daw-Daw » pour nous faire entrer dans un autre Passage. Reprise du Thème de Départ, mais cette fois-ci au Mellotron, pour de grandes envolées lyriques avec pleins de décorations et de trucs qui brillent. Ce qui est sympa, c’est qu’il prend bien le temps de faire son truc, le Wakeman, il ne se presse pas, il laisse souffler ses instruments, il improvise presque pour chercher une direction. Enfin, une Flûte arrive, et joue le Thème Principal, tandis que s’évanouit le Piano, derrière. Merveilleux ! Rien à voir avec le coté chiant de la Face B, qui arrive juste après, et se traîne comme pas possible.




Jane Seymour est une Esquisse de ce qui aurait pu être un Truc pas mal. Wakeman s’amuse à jouer le même Motif pendant 4 Minutes 52 avec des fois la Batterie qui l’accompagne. Moi ça va, j’aime bien l’Orgue d’Eglise, mais si vous êtes allergique, passez votre chemin, car Wakeman en joue à haute dose. Et bien, en plus, même très bien. Là ce sont de Grandes Envolées Magistrales, agréables, mais vu que le Morceau ne va vers nulle part, c’est pas vraiment l’extase de Sainte Marie-Madeleine. On s’ennuie ferme.

Ann Boleyn est plus Rock. Wakeman construit un Long Morceau beaucoup plus sombre, grave, sérieux, trop sérieux, qui tient sur une Mélodie en boucle qui devient vite chiante passé 2 Minutes. Une Guitare tente vainement de se frayer un chemin parmi tout ça, Wakeman fait des Break, puis repart, puis Re-Break, puis Solo, puis repart… chiant ! Ah si, ce Morceau possède un Truc Géant : la Basse !! Wakeman est tellement lourd et répétitif qu’on peut facilement l’oublier et se concentrer sur la Basse (Chris Squire) qui sautille dans tous les sens, passionnante ! Ajoutez à ça que le Jeu de Batterie est sympa, avec quelques variations. Problème : tout cela dure 8 Minutes, et malgré quelques breaks et ponts, ça sent le sapin.


Catherine Parr, même topo, mais en mieux. Introduction lente et sinueuse. Puis, ça démarre. Presque le même motif que le Morceau d’avant, mais sans le même rythme. A 2 Minutes, bref Passage avec des Chœurs, rappelant la Beauté de la Face A, mais ensuite… Wakeman repart dans un Trip Solo pas trop mal, mais ne possédant pas le Charme de Catherine Howard. Le Morceau se finit de façon plutôt agréable. Mais ça ne vaut pas la Face A.

Ecoutez plutôt la Reprise des Japonaises d’Ars Nova, c’est quand même autre chose, c’est plus net, c’est plus aéré (euh, non, c’est aussi lourd mais faut aimer le lourd hein, avec Yes et Wakeman) et ça s’emporte encore pire que l’Original !


[ Conclusion ]

La Musique de Yes, pendant la période qui m’intéresse, les Années 70, est difficile à écouter, dure à digérer, et représente un Challenge vu les Multiples Obstacles que Yes et Wakeman nous mettent dans les Pattes : longueurs, lourdeurs, paroles mystiques, cosmiques, un peu de sérieux des fois, solos qui n’en finissent pas, et bien sur, les structures des morceaux qui changent tout le temps. C’est la même chose que pour Emerson Lake & Palmer, quoique ELP soit quand même plus « aéré » et possède une Production moins lourde, libérée de tonnes de paroles trop envahissantes. Ceci dit, une fois tout ces obstacles passés, on trouve de véritables petites perles, des bijoux de passage pleins de grâce. Bon Courage ! Site Officiel de Roger Dean, qui fait les Couvertures de Yes !


[ 8 Juillet 2004 - E-Mail ]